/ Quel est le verdict juridique de la prière funéraire et des procédures funéraires en cas de maladie épidémique?
Quel est le verdict juridique de la prière funéraire et des procédures funéraires en cas de maladie épidémique?


21.03.2020

Les devoirs religieux les plus importants que les musulmans doivent remplir envers leurs frères religieux décédés sont de laver, de couvrir et d'exécuter leurs prières. C’est une obligation commune (fard kifaya) d'effectuer la prière funéraire après l'avoir lavée et enveloppée. Si cette tâche est remplie par certains musulmans, d'autres sont libres de toute responsabilité. Il n'y a pas de moment précis pour effectuer la prière funéraire. L’essentiel est que la prière du défunt soit exécutée et que ce dernier soit enterré sans attendre.
 
Dans les cas où il existe un risque de maladie épidémique, il est convenable d’effectuer la prière funéraire avec le moins de personnes possible et sans attendre. En outre, les mesures nécessaires doivent être prises pour prévenir la transmission des maladies et, dans ce contexte, une distance suffisante doit être laissée entre ceux qui participent à la prière funéraire. Dans ce cas, s'il y a plus d'un enterrement, il suffit d'exécuter une seule prière pour tous. La prière funéraire de la personne qui a été immédiatement enterrée par les autorités en raison du risque de transmission de la maladie, peut être effectuée plus tard au tombeau, avec quelques personnes.
 
 
Contre le risque de transmission de la maladie, après avoir pris les mesures de protection nécessaires conformément aux recommandations des experts, le corps doit être lavé, enveloppé et enterré selon la procédure. Malgré toutes ces précautions, s’il existe un risque que cette maladie se propage à d'autres lorsque le défunt est lavé et enveloppé :
1. Le lavage est effectué en projetant ou en éparpillant l’eau à distance sur le défunt.
2. Dans les cas où cette pratique est également risquée, tout en suivant les instructions des autorités, l’on effectue, avec des vêtements de protection, l’ablution sèche (tayammum) pour le défunt.
3. Dans les cas où l’ablution sèche est également risquée en termes de transmission de la maladie, celle-ci est également abandonnée par nécessité (darura), et l’enterrement est réalisé dans l’état tel quel, en effectuant la prière.
Dans les cas où l’enterrement, selon la méthode traditionnelle, dans le tombeau avec le linceul est également risqué, il est permis d'enterrer le défunt avec un sac à cadavre ou un cercueil.
Dans toutes ces pratiques découlant de la nécessité (darura), il faut agir avec la conscience d’avoir accompli notre dernier devoir religieux envers notre frère musulman.


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